"Un forcené retranché à l'Élysée": Bompard tacle Macron après son rejet de Lucie Castets à Matignon
Après qu'Emmanuel Macron a balayé la candidature de Lucie Castets à Matignon, le coordinateur de LFI, Manuel Bompard, a dénoncé ce mercredi 24 juillet "le mépris, l'arrogance et la violence" de l'intervention" du chef de l'État se disant "estomaqué" et "sidéré".
Une gauche en colère. Le coordinateur de LFI Manuel Bompard estime qu'Emmanuel Macron est "une sorte de forcené retranché à l'Élysée" et a appelé à des mobilisations pour qu'il nomme Lucie Castets, la candidate proposée par le Nouveau Front populaire comme Première ministre.
"J'ai un peu l'impression d'avoir affaire à une sorte de forcené qui est retranché à l'Élysée, qui s'accroche à son pouvoir et qui refuse d'accepter l'idée que les Français ont dit que sa politique, c'était fini", a déclaré Manuel Bompard sur RTL ce mercredi 24 juillet.
Emmanuel Macron a affirmé ce mardi qu'il n'avait pas l'intention de nommer de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques, "mi-août", et a balayé la candidature surprise de la haute fonctionnaire Lucie Castets avancée par la gauche pour Matignon.
"La bataille n'est pas terminée"
Estimant que "la bataille n'est pas terminée" et qu'il faut engager "un rapport de force" avec l'Élysée, Manuel Bompard "appelle à ce qu'il y ait des mobilisations dans la société".
"Que tout le monde s'empare de ce sujet pour contraindre le Président de la République à faire ce qu'il devrait faire", a-t-il lancé.
"La logique consiste à ce qu'il appelle la personnalité que nous lui proposons à constituer un gouvernement et qu'ensuite ce gouvernement soit constitué, que nous commencions à mettre en place notre politique et qu'ensuite chacun prenne ses responsabilités à l'Assemblée", a-t-il résumé.
Le coordinateur de LFI a dénoncé "le mépris, l'arrogance et la violence" de l'intervention" du chef de l'État et s'est dit "estomaqué" et "sidéré".
Sur RMC, le communiste Fabien Roussel a exclu "de participer à une coalition avec le camp présidentiel qui a fait tant de mal aux Français", comme l'a réclamé Emmanuel Macron qui a appelé à "des compromis" entre les partis qui ont fait un front républicain contre le RN aux législatives.
"Bien sûr que nous allons nous mobiliser, bien sûr que nous allons faire appel aux Français", a dit Fabien Roussel.