"Un rejet familial" : Albert Dupontel revient sur ses débuts dans le milieu du cinéma
Invité dans l’émission de Canal+ En Aparté ce mardi 24 octobre, le comédien et réalisateur Albert Dupontel est revenu auprès de Nathalie Levy sur son parcours. Il en a notamment profité pour évoquer ses études de médecine lorsqu’il était plus jeune et son envie de faire du cinéma à ce moment-là.
"Les études m’intéressaient, c’est difficile de ne pas être intéressé par les études de médecine, mais à un moment donné de mon existence d’étudiant, on est ce qu’on appelle externe, je fréquente l’hôpital et il y a quelques mois où j’ai un vrai rejet de l’environnement, j’étais dans un truc de neurochirurgie , donc les malades étaient plus souvent dans le coletard, l’ambiance est glauque , cette lumière jaune de néon, ces odeurs de café refroidis au mélange d’éther, ces malades qui ne parlent pas et qui sont dans le coma, donc je n’ai pas un attrait phénoménal pour mon quotidien, j’amplifie ma fréquentation cinématographique et au bout d’un moment tellement, qu’au moment de valider mon stage on me refuse car je ne suis pas beaucoup venu. Ça se trouve, ça aurait été dans un endroit plus excitant, peut-être que je n’aurais jamais accentué ma cinéphagie." a-t-il expliqué.
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Il a ensuite tenu à revenir sur le moment où il a dû imposer son choix de se lancer dans le cinéma et les conséquences que ça a eu sur sa famille. "C’est beaucoup d’anarchie quand même, un rejet familial, une attitude un petit peu discrète par rapport à la famille qui s’inquiète parce que quand même papa m’aidait à faire mes études quand même donc il me disait ‘qu’est-ce que tu fous ? etc…’ lui, les études lui ont vraiment permis de sortir de sa ferme qui était assez rustique. Il y a une culpabilité énorme que j’ai encore d’ailleurs quand je fais l’acteur, je me sens très coupable, les films non parce que les films c’est dur à faire, mais des fois l’acteur ça ne me parait pas très difficile donc je me suis toujours senti un peu coupable (…) Je ...
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