Rejet des eaux de Fukushima : la deuxième phase commencera le 5 octobre

Le Japon prévoit en tout de déverser dans l'océan Pacifique plus de 1,3 million de m3 d'eau tritiée de Fukushima – soit l'équivalent de 540 piscines olympiques – mais de manière extrêmement graduelle, jusqu'au début des années 2050, selon le calendrier actuel.  - Credit:TAKUYA MATSUMOTO / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP
Le Japon prévoit en tout de déverser dans l'océan Pacifique plus de 1,3 million de m3 d'eau tritiée de Fukushima – soit l'équivalent de 540 piscines olympiques – mais de manière extrêmement graduelle, jusqu'au début des années 2050, selon le calendrier actuel. - Credit:TAKUYA MATSUMOTO / Yomiuri / The Yomiuri Shimbun via AFP

Le Japon entamera la semaine prochaine la deuxième phase du rejet en mer des eaux traitées de la centrale accidentée de Fukushima, a annoncé son opérateur, un mois après le début de cette opération qui provoque l'ire de la Chine. L'opérateur Tepco a commencé à évacuer dans l'océan Pacifique depuis le 24 août les eaux provenant de la pluie, de nappes souterraines et des injections nécessaires pour refroidir les cœurs des trois réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi (nord-est du Japon) qui étaient entrés en fusion après le tsunami de 2011.

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Les inspections qui ont suivi la première phase du rejet sont achevées, et la deuxième période commencera le 5 octobre, a déclaré Tepco jeudi. Cette eau a été longtemps stockée dans d'immenses citernes sur le site de la centrale et traitée pour la débarrasser de ses substances radioactives, à l'exception du tritium, qui n'est dangereux qu'à de très hautes doses concentrées, selon les experts.

C'est pourquoi Tepco procède ensuite à une très large dilution de l'eau tritiée avec de l'eau de mer avant le rejet dans l'océan, afin que son niveau de radioactivité ne dépasse pas le plafond visé de 1 500 Bq/L.

Crise diplomatique

Le rejet en mer a été validé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Mais le lancement du processus a provoqué une crise diplomatique entre le Japon et la Chine, qui a suspendu depuis fin août toutes ses im [...] Lire la suite