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La reine félicite La Barbade, qui devient une république

La reine Elizabeth II (à gauche) lors d'une cérémonie à Cardiff au Royaume-Uni le 14 octobre 2021, et la gouverneure générale de la Barbade, désormais cheffe de l'Etat. - Jacob King, JOHN STILLWELL © 2019 AFP
La reine Elizabeth II (à gauche) lors d'une cérémonie à Cardiff au Royaume-Uni le 14 octobre 2021, et la gouverneure générale de la Barbade, désormais cheffe de l'Etat. - Jacob King, JOHN STILLWELL © 2019 AFP

"J'envoie aux Barbadiens mes vœux de bonheur, de paix et de prospérité". La reine Elizabeth II a adressé ce mardi 30 novembre un communiqué aux habitants de la Barbade, officiellement proclamée république, ce mardi. L'île connue pour ses plages paradisiaques, son rhum et pour être le lieu de naissance de la superstar mondiale Rihanna, ne reconnaît désormais plus la souveraine britannique comme cheffe d'Etat.

Déjà indépendante du Royaume-Uni depuis 1966, la Barbade célébrera sa transition de la monarchie vers un régime républicain après quelque quatre siècles de sujétion au souverain britannique.

"Le peuple de la Barbade a toujours occupé une place particulière dans mon cœur", indique aussi la reine, qui évoque sa visite première visite à la Barbade en 1966.

A la Barbade, où il s'est rendu pour les célébrations, le prince de Galles a été rattrapé par une polémique qui a éclos au cours du week-end sur des remarques qu'il aurait faites il y a quelques années à propos de la couleur de peau des futurs enfants du couple formé par son fils Harry et Meghan Markle.

"Une atrocité qui souille à jamais notre histoire"

Ces remarques, rapportées dans un livre à paraître mardi, ont été démenties par les services du prince Charles: "Il s'agit de fiction et ne mérite pas d'autre commentaire", a déclaré un porte-parole de Clarence House.

Les questions de l'influence britannique et du racisme ont été déterminantes dans la décision de la Barbade de devenir une république, l'île étant encore marquée par l'héritage de plusieurs siècles d'esclavage.

Dans son discours, le prince de Galles, qui représentait la reine, a évoqué l'esclavage, "une atrocité épouvantable qui souille à jamais notre histoire".

Article original publié sur BFMTV.com