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Reims-OL: la détresse de Corentin Tolisso, les larmes aux yeux après la nouvelle défaite lyonnaise

L'OL continue de sombrer. Toujours à la recherche d'un premier succès cette saison, les Gones ont concédé leur cinquième défaite en sept matchs ce dimanche sur la pelouse de Reims (2-0). Privés d'Alexandre Lacazette, les Lyonnais ont de nouveau montré leurs fragilités défensives et leur manque d'allant offensif face à l'équipe de Will Still.

Dernier du championnat, Lyon ne se sort toujours pas de la crise. Une situation qui inquiète Corentin Tolisso. "Je pense au club, aux supporters. C’est vraiment dur, avoue-t-il au micro de Prime Video au coup de sifflet final. On n’a pas le droit d’être là où on en est. On avait été solides mais ce but en fin de première mi-temps nous a fait beaucoup de mal. On n’a pas réussi à être dangereux offensivement. Je ne sais pas quoi vous dire. Bien sûr que je suis touché. Depuis tout petit, je suis supporter de l’OL et je n’ai jamais vu le club dans cette position. Être footballeur professionnel à l’Olympique lyonnais et mettre le club dans cette situation, ça me fait plus que mal."

>> Revivez Reims-OL (2-0)

"C'est à nous de se parler"

Le champion du monde 2018, qui disputait son 200e match sous les couleurs lyonnaises lors de cette 7e journée, est conscient que son club est "dans une situation critique" mais assure que l'équipe "ne lâchera pas". "On est derniers du championnat. Il reste encore beaucoup de matchs. Aujourd’hui, si on regarde les sept premières journées, ce qu’on montre sur le terrain, c’est insuffisant. Il faut qu’on travaille énormément et qu’on relève la tête. Les supporters sont plus que déçus, c’est à nous de se parler et de se dire les choses dans le vestiaire. On espère gagner le prochain match et prendre des points."

De son côté, Anthony Lopes ne veut pas baisser les bras face à la situation inquiétante. "L'équipe est bien malade et on n'a pas le remède nécessaire. Avec ce que le groupe a montré, j'ai envie d'y croire, a confié le capitaine du jour en zone mixte. Il faut qu'on gomme toute cette succession de petites erreurs qu'on paye cash. Il y a beaucoup de négativité à travers de mauvais résultats mais il faut qu'on accroche à ces motifs d'espoir. On n'arrive pas à mettre ce but qui nous permettrait de passer du bon côté. Je ne baisserai jamais les bras. Il faut savoir assumer. Il y a de l'inquiétude bien sûr parce qu'on est derniers. Mais tout le monde a envie de s'en sortir, il faut que ça bascule du bon côté."

Aulas appelle à l'unité

Face à la colère des supporters, Jean-Michel Aulas les a interpellés pour qu'ils continuent à soutenir leur club lors des prochains matchs. "L’heure est grave. Critiquer le staff, les joueurs ne servirait qu’à accroître le doute sur l’avenir. Ce sont eux seuls qui sortiront le club de cette situation ultra pénible mais pas désespérée. Deux matchs à la maison pour reprendre espoir. C’est une obligation pour le peuple lyonnais", a écrit le président d'honneur de l'OL sur X (ex-Twitter).

Deux semaines après son arrivée sur le banc, Fabio Grosso voit "une lumière au fond" qu'il faut aller chercher. "Il y a des choses positives aujourd'hui. Les petits détails changent les matchs. C'était un match équilibré et on fait un petit cadeau à la fin. Mais j'y crois. Il faut continuer à travailler. On doit travailler en équipe. On ira travailler fort. J'ai demandé aux joueurs de lever la tête et d'ouvrir les épaules", a-t-il rappelé en conférence de presse.

Pire attaque (3 buts marqués) et pire défense de Ligue 1 (13 encaissés), l'OL jouera très gros lors des deux prochains matchs à domicile, face à Lorient dimanche (15 heures) et contre Clermont après la trêve internationale.

Article original publié sur RMC Sport