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Reims: deux mineurs interpellés après la violente agression filmée d'une jeune fille

La vidéo a été diffusée sur les réseaux sociaux. Deux adolescents ont été placés en garde à vue. Ils sont âgés de 13 et 14 ans.

Les faits se sont déroulés ce lundi à Reims (Marne), aux abords du collège Saint-Rémi. La scène, filmée, diffusée et abondamment relayée sur les réseaux sociaux, est extrêmement violente - nous avons choisi de ne pas la diffuser: sur cette vidéo d'une quarantaine de seconde, on y voit une jeune fille mise à terre par un adolescent. Ce dernier la frappe ensuite à plusieurs reprises alors qu'elle se trouve au sol.

Appelée, la police a pu rapidement identifier les protagonistes, ont indiqué des sources concordantes à BFMTV. L'auteur présumé des coups et celui soupçonné d'être à l'origine de la diffusion de la vidéo ont tous deux été interpellés, nous précisent des sources proches du dossier. Âgés de 13 et 14 ans, ils ont été placés en garde à vue. La victime est elle âgée de 14 ans, selon France 3 Champagne-Ardenne.

Une enquête en cours

Car au-delà de l'agresseur, la personne qui enregistre et diffuse la vidéo d'une agression - un phénomène qu'on appelle aussi "happy slapping" - peut également être passible de poursuites en France, et risque jusqu'à cinq ans d'emprisonnement et 75.000 euros d'amende.

"C'est un délit, l'enquête a été confiée à la Sûreté départementale", a indiqué le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, à nos confrères de France 3 Champagne-Ardenne. Ce dernier a été saisi d'une plainte.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Reims pour violences aggravées et diffusion de violences volontaires, a indiqué une source judiciaire à BFMTV.

Un appel à ne pas relayer la vidéo

Sur Twitter, le compte de la Police nationale de la Marne a appelé à ne plus partager la vidéo des faits.

"La vidéo violente de l'agression d'une jeune fille qui circule sur les réseaux est inqualifiable!", a réagi sur Twitter Marlène Schiappa, ministre déléguée chargée de la Citoyenneté, appelant elle aussi à ne pas la relayer. "Tout mon soutien à la victime de ces actes odieux", a-t-elle ajouté.

Article original publié sur BFMTV.com

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