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Regroupements écoles-collèges : les directeurs ont peur du dégraissage

Paris, le 24 janvier 2019. Manifestation des professeurs et des lycéens contre la réforme du ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer.

Voté vendredi, un amendement du projet de loi Blanquer vise à simplifier la direction de plusieurs établissements voisins. Pris de court, les syndicats craignent une entourloupe.

Dans le projet de loi «pour une école de la confiance» du ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, un amendement déposé par une députée de la majorité et voté dans un hémicycle presque vide vendredi va permettre de regrouper dans une même structure juridique des écoles et collèges d’un même «bassin de vie». Cette disposition, qui n’a pas vraiment été débattue, inquiète.

D’où sort cet amendement ?

C’est la députée LREM du Val-d’Oise Cécile Rilhac qui a concocté cet amendement après en avoir discuté avec le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer. Cette principale de collège avait en effet été chargée à la fin du printemps 2018 de mener une «mission flash» sur les directeurs d’école. Piliers du fonctionnement des écoles maternelles et élémentaires, les directeurs cumulent souvent leur métier d’enseignant et les tâches de direction, sans avoir le statut de chef d’établissement.

Son rapport rendu en plein milieu de l’été avait plutôt été bien accueilli par la profession et les syndicats - elle préconisait de créer un vrai statut de directeur. «Jean-Michel Blanquer m’avait alors informée qu’il ouvrait une concertation avec les partenaires sociaux sur ce sujet. Sans empiéter sur la concertation, il trouvait intéressant que je travaille sur le statut juridique des établissements. Ce que j’ai fait avec cet amendement.»

Que prévoit exactement le texte ?

Le «AC501» de son petit nom permet de créer des «établissements publics des savoirs fondamentaux», qui regrouperaient «les classes d’un collège et d’une ou plusieurs écoles situées dans le même bassin de vie». Est-ce que cela veut dire que demain toutes les écoles pourraient être toutes absorbées par les collèges ? Potentiellement oui. Cécile Rilhas explique : «Au départ, mon arrière-pensée, c’était de viser les écoles rurales, pour qu’il y (...)

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