Pour se redonner de l'élan, Schulz en appelle à Schröder et charge sa successeure

Gerhard Schröder et Martin Schulz, dimanche 25 juin 2017 à Dortmund.

Malmené dans les sondages, le patron du SPD a vivement critiqué Angela Merkel lors du congrès du parti allemand. Et reçu le soutien de l'ancien chancelier allemand.

Voilà bien longtemps que Gerhard Schröder n’avait pas participé à un congrès du SPD. L’héritage de l’ancien chancelier, avec ses réformes d’inspiration libérale, continue de diviser au sein du parti social démocrate allemand. Mais Schröder a aussi été le dernier leader social-démocrate à avoir gagné les élections. Martin Schulz, le challenger d’Angela Merkel en vue des législatives de septembre, aura bien besoin de cet appui pour remonter la pente.

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Dimanche, Gerhard Schröder a donc tenté de redonner du courage aux sociaux-démocrates, les exhortant à se mobiliser pour rattraper leur retard de 15 points dans les sondages sur la CDU d’Angela Merkel. «Nous avons une chance, si nous mobilisons nos forces dans les prochaines semaines, nous pouvons réussir à faire du SPD le parti le plus important», a affirmé l’ancien chancelier face aux 600 délégués et 5 000 invités réunis en congrès extraordinaire à Dortmund, en vue d’adopter leur programme électoral pour les législatives de septembre. «D’ici à septembre, il reste beaucoup de temps pour inverser la tendance. Souvenez-vous, en 2005 nous avons réussi à remonter de plus de 20 points en quelques semaines. Rien n’est encore joué !» a-t-il ajouté. Cette année-là, le SPD avait perdu les élections de très peu, à un point de la CDU.

«L’arrogance du pouvoir !»

Martin Schulz, longuement applaudi par les délégués à l’issue d’un discours de près d’une heure trente, a pour la première fois vivement attaqué sa rivale : «Depuis 2009, Merkel n’a qu’une stratégie : ne pas se positionner» a attaqué l’ancien président du parlement européen, n’hésitant pas à parler de «menace pour la démocratie» lorsque la chancelière refuse de se soumettre au débat.

«Pendant que nous nous soumettons au débat avec l’opinion, (...)

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