Un recruteur de l'EI tué dans un raid américain en Irak

Vue en date du 2 novembre 2012 du consulat américain à Benghazi

Un important recruteur de l'Etat islamique a été tué dans un raid américain en Irak, le 15 juin dernier. L’information n’a été dévoilée que lundi soir par le Pentagone. L'homme était recherché depuis l’attaque contre le consulat américain de Benghazi en septembre 2012.

L’homme était recherché depuis l’attaque contre le consulat américain de Benghazi en septembre 2012. Tareq ben al-Tahar ben al Faleh al-Awni al-Harz, important recruteur du groupe Etat islamique (EI), a été tué dans un raid de l’aviation américaine le 15 juin à Mossoul, dans le nord de l’Irak, a annoncé lundi un porte-parole du Pentagone.

Tareq ben al-Tahar ben al Faleh al-Awni al-Harzi «intéressait» les autorités américaines pour son rôle présumé dans l’attaque contre le consulat américain de Benghazi le 11 septembre 2012, qui avait coûté la vie à l’ambassadeur des Etats-Unis en Libye, Christopher Stevens, et à trois autres Américains.

«Sa mort va affaiblir les capacités de l’EI à intégrer des jihadistes originaires d’Afrique du Nord sur les fronts irakien et syrien, et élimine un homme ancré dans le terrorisme international de longue date», a souligné le Pentagone.

Le département d’Etat américain, estimant que son rôle consistait à fournir à l’EI son contingent de kamikazes, avait proposé début mai une récompense de 3 millions de dollars pour des informations à son sujet.

Ce jihadiste d’origine tunisienne avait été interrogé par un tribunal de Tunis sur l’attaque contre le consulat américain de Benghazi, avant d’être relâché en janvier 2013. Le 21 décembre 2012, il avait été longuement interrogé dans la capitale tunisienne par quatre agents de la police fédérale américaine (FBI).

Le Trésor américain avait répertorié en septembre ce jihadiste comme étant l’un des premiers à avoir rejoint les rangs de l’EI, avant de prendre des responsabilités dans le califat proclamé par le groupe jihadiste sur les territoires qu’il contrôle en Irak et en Syrie.

Les Etats-Unis sont à la tête d’une coalition (...)

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