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Reconnaissance faciale utilisée par la police : Darmanin fait face à ses affirmations

darmanin gerald
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Gérald Darmanin a exprimé son opposition à la reconnaissance faciale. Mais une enquête soutient que la police nationale utilise un logiciel de ce type depuis 2015.

La police utiliserait un logiciel de reconnaissance faciale depuis 2015, cela sans aucun cadre légal. Voilà l’affaire qui a éclaté mi-novembre 2023, avec l’enquête du média d’investigation Disclose. Désormais, l’heure est officiellement aux enquêtes. De la Cnil d’une part, mais aussi des services de police, d’autre part. C’est ce qu’a annoncé Gérald Darmanin le 17 novembre dernier.

Le ministre de l’Intérieur a dit à Ouest-France qu’un rapport a été réclamé aux directeurs de l’administration pour qu’on lui confirme l’absence de « reconnaissance faciale couplée à la vidéoprotection ». Cette demande a été faite « immédiatement », dès que l’affaire a éclaté sur la place publique, assure le locataire de la place Beauvau.

BriefCam Protect permet d'extraire des visages pour effectuer des recherches, pour savoir qui a croisé qui par exemple.
BriefCam Protect permet d'extraire des visages pour effectuer des recherches, pour savoir qui a croisé qui par exemple.

BriefCam Protect permet d’extraire des visages pour effectuer des recherches, pour savoir qui a croisé qui par exemple. // Source : BriefCam

La reconnaissance faciale constitue un procédé se fondant les traits du visage d’une personne pour l’identifier ou l’authentifier — selon ce que l’on souhaite faire (identifier une personne sur une image ou vérifier que l’individu est bien celui qu’il prétend être). C’est une perspective suivie de près par la Cnil, en raison des enjeux éthiques et sociétaux de tout premier ordre qu’elle soulève.

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Crédits photos de l'image de une : Source : UK Government