Recherche. Pour éviter la contagion, mieux vaut courir côte à côte que l’un derrière l’autre

Si l’activité physique est d’une grande aide pour supporter le confinement, des chercheurs belges et néerlandais préviennent : il faut observer de plus grandes distances de sécurité et veiller à ne pas courir les uns derrière les autres.

La distance de sécurité d’1,5 mètre, préconisée par les autorités est tout à fait valable “pour les personnes qui se trouvent à l’intérieur, ou bien à l’extérieur par temps calme”, confirme Het Laatste Nieuws. “Mais quand on se promène, court ou roule à vélo, il faut être un peu plus prudent.” Le journal belge s’est entretenu avec le professeur Bert Blocken, chercheur en aérodynamique à l’université de Louvain (Belgique) et à l’université d’Eindhoven (Pays-Bas), toutes deux à l’origine d’une nouvelle étude conjointe.

Comme l’explique le chercheur :

Lorsqu’un joggeur expire ou tousse, des gouttelettes restent en suspension derrière lui. La personne qui court jusque derrière – dans ce qu’on appelle le slipstream – passe donc dans ce nuage de gouttelettes.”

“Le slipstream, précise-t-il, est la zone qui se trouve juste derrière une personne qui court ou roule à vélo”, son sillage, où l’on peut ressentir un effet d’aspiration, utile, dans d’autres circonstances, aux coureurs cyclistes.

Trois cas de figure>

Comme le détaille le quotidien flamand, les chercheurs belges et néerlandais ont étudié la dispersion des gouttelettes au moyen de simulations qui montrent clairement le déplacement de la nuée laissée par une personne en mouvement. Ils ont étudié différentes dispositions (une personne à côté de l’autre, l’une juste derrière l’autre, l’une loin derrière l’autre). Leurs conclusions sont claires :

Ces simulations indiquent que la situation de deux personnes faisant du sport l’une à côté de

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