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Recep Tayyip Erdogan est-il encore un allié fiable ?

Un tête-à-tête de quatre heures, une relation décrite comme « sincère, franche et de confiance », des accords économiques et commerciaux conclus. Aucun détail supplémentaire majeur n’est sorti de la rencontre, vendredi, entre Recep Tayyip Erdogan et Vladimir Poutine , à Sotchi sur les rives russes de la mer Noire. Le président russe a profité de la rencontre pour remercier son invité de son rôle dans le succès de l’accord conclu fin juillet pour l’exportation des céréales ukrainiennes. L’époque où Recep Tayyip Erdogan avait qualifié « d’inacceptable » l’offensive russe en Ukraine semble bien lointaine.

Alors que Joe Biden tente de faire accepter au Congrès américain la vente de 40 avions F-16 à la Turquie, l’attitude d’Erdogan passe de moins en moins auprès des membres de la Chambre des représentants américaine. Récemment, l’un d’entre eux, le démocrate Chris Pappas, aurait récemment accusé la Turquie de ne pas être un « allié fiable » appelant Joe Biden « à adopter une position plus ferme », rapporte le New York Times. Alors que de son côté, la Russie, accablée de sanctions occidentales, soigne les partenaires qu’il lui reste, Erdogan accepte ce que Poutine a à lui offrir.

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Les Russes sont en train de faire en sorte qu’un maximum de puissances moyennes se détachent des États-Unis. Poutine essaye de construire un contre-système économique

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Depuis le début de la guerre en Ukraine, les prix de l’immobilier ont triplé à Istanbul, où de nombreux oligarques russes sont installés...


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