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Recadrée par Macron, Schiappa répond à ses détracteurs: "J’ai un défaut énorme: des convictions"

Marlène Schiappa au lancement des
Marlène Schiappa au lancement des

Sèchement recadrée par Emmanuel Macron en Conseil des ministres, après le lancement de ses "états généraux de la laïcité", Marlène Schiappa a réaffirmé ce vendredi matin ses "convictions". Dans un message posté sur son compte Twitter, la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté a répondu, sans les citer, à tous ses détracteurs.

"C'est vrai que j'ai un défaut énorme: des convictions", écrit-elle, estimant que "cela dérange ceux qui en ont d'autres, ce que je respecte". "Cela dérange encore plus ceux qui n'en ont aucune", poursuit la ministre qui cible "les courageux anonymes n'ayant d'argument que leur calomnie". "Ce n'est pas très grave! Je garde les convictions", conclut-elle.

"Les Français s'en fichent et moi aussi"

Dans une interview accordée au Journal du Dimanche le 18 avril, Marlène Schiappa annonçait l'organisation "d'états généraux de la laïcité" devant aboutir à une "grande consultation" auprès des jeunes. La ministre déléguée à la Citoyenneté les a installés mardi avec une "conférence de haut-niveau" au Conservatoire national des arts et métiers (Cnam) à Paris, à laquelle étaient notamment invités l'essayiste Caroline Fourest et les philosophes Henri Pena Ruiz et Gaspard Koenig.

Une initiative personnelle très rapidement critiquée par l'opposition et quelques syndicats, mais aussi par Emmanuel Macron qui a déclaré en Conseil des ministres: "Les Français s'en fichent et moi aussi. Il y a une loi, il faut l'appliquer", en référence au projet de loi confortant le respect des principes de la République qui vient d'être adopté en première lecture à l'Assemblée et au Sénat.

Après la révélation de ce recadrage par BFMTV ce jeudi, Marlène Schiappa avait assuré que "le Président a toujours été clair sur le fait que sa priorité est l’application de la loi que la majorité a fait voter et la formation de tous à la laïcité". Et de poursuivre: "Je m’y emploie et je recevrai mardi les conclusions d’un rapport sur ce sujet précis. Je suis la feuille de route que le président de la République et le Premier ministre m’ont donnée."

Article original publié sur BFMTV.com