RDC: Une soixantaine de détenus de Makala jugés pour notamment vandalisme et viols durant la tentative d'évasion

En République démocratique du Congo (RDC), des détenus sont jugés en procédure de flagrance par un tribunal militaire après la tentative d’évasion à la prison centrale de Makala à Kinshasa. Ils sont une soixantaine à être accusés de viols, de destructions, d'incendie volontaire et d'actes de terrorisme. La prochaine audience aura lieu lundi prochain.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Pascal Mulegwa

Le procès s’est ouvert ce jeudi 5 septembre au sein même de la prison. Deux soldats et deux policiers sont sur le banc des accusés. Ce mercredi, le tribunal s’est penché sur des cas de viol des femmes détenues.

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Leur nombre n’est pas précisé, mais selon une victime, presque toutes les 320 femmes détenues de Makala ont été violées par des hommes venus d’autres pavillons. Le tribunal a identifié quatre mineures dans la dizaine de victimes qui ont accepté de comparaître, selon le récit de cette femme victime.

Aux victimes de viol, le gouvernement n’a fourni que deux pilules contre la grossesse et le VIH, mais aucune prise en charge psychologique pour le moment. De nombreux avocats de la défense dénoncent des « zones d’ombre » autour de l’implication présumée de certains accusés.


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