RDC: malgré le cessez-le-feu, les combats font toujours rage dans le Nord-Kivu

© GLODY MURHABAZI / AFP

Le bruit des armes résonne toujours dans le Nord-Kivu, provoquant d’importants mouvements de populations. Selon les agences des Nations unies, en un an, plus de 800 000 personnes ont été affectées par le conflit qui oppose les forces armées congolaises et le M23. Malgré un cessez-le-feu conclu entre toutes les parties, qui devait entrer en vigueur le mardi 7 mars à midi, les militaires font toujours face jeudi 9 mars aux rebelles et les combats se rapprochent de la province voisine du Sud-Kivu.

Aucune baisse d’intensité dans les affrontements n’a été enregistrée ces derniers jours et le 7 mars à la mi-journée, à l'heure à laquelle devait entrer en vigueur le cessez-le-feu, n’a pas fait exception. C’est toujours autour de Saké, grande localité située à 30 kilomètres à l’ouest de Goma, la capitale de la province, que se concentrent le gros des combats.

L’enjeu de ces dernières heures, c’est la route qui relie Goma-Saké à Bukavu (au Sud-Kivu). Depuis le mois d’octobre et la reprise de l’offensive du M23, tous les axes qui alimentaient la capitale provinciale ont été bloqués les uns après les autres. La semaine dernière, c’est sur la route de Walikale que la circulation a été interrompue. Même si certains tronçons ont parfois pu être réouverts à la circulation, de nouvelles violences ont dissuadé les transporteurs de s’y aventurer.


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