La RDC craint une propagation rapide du mpox dans la prison surpeuplée de Kisangani

Dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC), 22 cas suspects de Mpox ont été détectés dans la prison centrale de Kisangani, vendredi 30 août. Ils ont été détectés par l’équipe de prévention et de contrôle des infections du ministère de la Santé dans la province de la Tshopo. Dans cette province, on compte déjà 852 cas de Mpox et 37 décès, alors que cette prison centrale est critiquée par sa surpopulation.

Avec notre correspondant à Kisangani, Joseph Kahongo

La prison centrale de Kisangani souffre de surpopulation et une propagation rapide du Mpox est redoutée. Lors de la visite à la prison, l’équipe de prévention et de contrôle des infections a procédé à l’isolement des personnes potentiellement infectées.

Masques et combinaisons de protection enfilées, l'équipe de prévention est ainsi sortie de la prison centrale de Kisangani. Un local vient d'y être aménagé pour l’isolement rapide des prisonniers présentant les symptômes du Mpox.

« Il y a plus de 100 dortoirs. Nous avons négocié avec le directeur de la prison et on nous a donné un dortoir. On a désinfecté, on a organisé l’isolement et maintenant, nous voulons équiper ce centre-là pour y mettre ces malades pour la bonne prise en charge », a déclaré à RFI Justin Fundi, responsable du service de la prévention et de contrôle des infections dans la province de la Tshopo.

En cas de confirmation de la contamination des 22 cas suspects, les malades seront transférés au centre de traitement de mpox de l'hôpital général de référence de Kisangani.


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