RDC: « Le Congo n’est pas à vendre » se mobilise après la condamnation de Glencore pour corruption

Cette semaine, la justice suisse a condamné Glencore pour ne pas avoir empêché des versements de pots-de-vin autour de l’acquisition de droits miniers en République démocratique du Congo (RDC). Dans cette affaire aux profondes ramifications, un nom revient, celui du magnat israélien Dan Gertler.

En 2011, le magnat israélien, Dan Gertler, avait servi d'intermédiaire dans la conclusion d'accords miniers entre Glencore et l'État congolais. Depuis, Dan Gertler a été condamné par les États-Unis, pour son rôle en tant qu'intermédiaire de la corruption en RDC.

Mobilisation de la société civile

La société civile congolaise se mobilise dans ce dossier, depuis plusieurs années. Vendredi 23 août, la coalition anti-corruption « Le Congo n'est pas à vendre » a appelé les autorités à annuler leurs transactions avec Dan Gertler et condamner toutes les personnalités impliquées dans ces transactions, ainsi que le souligne, à RFI, Jimmy Munguriek, membre de cette coalition.

« Aujourd'hui même pour les États-Unis, c'est un élément nouveau et aujourd'hui on vient de prouver clairement que les circonstances qui ont conduit à ce qu'il soit sanctionné, à savoir les soupçons de corruption, sont aujourd’hui confirmés. Pour nous, les États-Unis doivent maintenir les sanctions jusqu'à ce que Dan Gertler restitue gratuitement aux Congolais ce qui revient aux Congolais. À cette condition-là seulement, les États-Unis pourront alors lever les sanctions contre Dan Gertler. »


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