Est de la RDC: émotion et critiques sur l’insécurité à Goma après l’assassinat de trois civils

En RDC, l’assassinat de trois civils ce week-end, dont celui du coordonnateur de la station catholique Radio Maria vendredi 27 septembre 2024, a suscité une vive émotion. Mais aussi la colère de la société civile concernant la sécurité à Goma, capitale de la province du Nord-Kivu.

Avec notre correspondant à Goma, Heritier Baraka

Dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), le coordonnateur de la radio catholique Maria a été assassiné le 27 septembre 2024 avec deux autres civils, dans la commune de Karisimbi.

Face à la criminalité grandissante, la société civile du Nord-Kivu appelle les autorités congolaises à prendre des mesures urgentes pour mettre fin à cette situation.

Assassiné de plusieurs balles

C’est dans le quartier de Ndosho, à l'ouest de Goma, qu’Edmond Bahati Monja a été assassiné de plusieurs balles, alors qu’il rentrait chez lui.

L’abbé Muhigi Adeodatus, directeur de la Radio Maria, ne cache pas son émotion. Pour lui, l’urgence est de juguler la criminalité : « Notre radio est en deuil. C’est douloureux et inacceptable de perdre un agent dynamique. Nous demandons aux autorités politico-militaires de prendre au sérieux leurs responsabilités. »

Ces trois civils assassinés ce week-end s'ajoutent à une longue liste des victimes tuées au quotidien à Goma par des hommes armés non-identifiés.

Selon un rapport de la coordination de la société civile, au moins 78 personnes ont été assassinées entre avril et juillet 2024.

« Qui est en sécurité dans la ville de Goma ? »


Lire la suite sur RFI