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Le Rassemblement national ne respectera pas les jauges pour ses meetings politiques

Invité d'Europe 1, le porte-parole de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle 2022 Sébastien Chenu a expliqué que son parti n'appliquerait pas les jauges pour les rassemblements publics fixés lundi par le Premier ministre Jean Castex pour freiner la pandémie de Covid-19.

Le Rassemblement national a le droit constitutionnel pour lui et compte bien l'appliquer. Invité d'Europe 1 mercredi matin, le porte-parole de Marine Le Pen pour l'élection présidentielle 2022 Sébastien Chenu a déclaré que son parti ne respecterait pas les jauges instaurées lundi pour les événements publics - 2000 en intérieur, 5000 en extérieur. «La Constitution permet, jusqu'à preuve du contraire, aux meetings et réunions politiques d'être tenus sans limitation», a déclaré le député du Nord, qui a précisé que son parti prendrait des dispositions pour respecter les gestes barrières et l'éloignement physique. Sébastien Chenu a ensuite pris l'exemple du concert-test d'Indochine. «Je me souviens que le concert d'Indochine, dans lequel tout le public s'était testé et portait le masque, et il n'y avait pas eu de problème. Et aujourd'hui, on vient rétablir des jauges qui, simplement, vont créer des problèmes financiers», a-t-il expliqué. Ce concert test remonte au printemps dernier, bien avant l'émergence du variant Omicron beaucoup plus transmissible.

A plusieurs reprises, le Conseil constitutionnel a rappelé l'exception des meetings politiques à toute mesure de restrictions liées au Covid-19. Le Premier ministre Jean Castex a d'ailleurs précisé lundi que les jauges «ne concernaient pas les meetings politiques».

LREM appliquera les jauges

Néanmois, dans la foulée des annonces du premier ministre Jean Castex , le parti de la majorité a expliqué mardi qu'elle s'imposera de respecter les jauges fixées pour freiner la pandémie de la Covid-19. «Je participerai au titre de LaREM à la commission réunie par le ministre de l'Intérieur sur l'organisation de l'élection présidentielle. Mais il va d'ores et déjà de soi que nous(...)


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