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Rapprochement. La danse du dragon de Viktor Orbán

Le 21 avril au soir, le gouvernement magyar publiait au Journal officiel un accord stratégique avec l’université chinoise d’élite Fudan, qui ouvrira un campus en 2024 à Budapest. Un chantier symbole de l’intense rapprochement entre la Hongrie et Pékin, décrypté par l’hebdomadaire de référence HVG.

“Le gouvernement enchaîne le pays à la Chine”, tacle le sous-titre à la une de l’hebdomadaire HVG, qui se penche, dans son édition du 22 avril, sur les multiples signes de rapprochement entre l’administration Orbán et Pékin. En l’occurrence, la ligne ferroviaire à grande vitesse Budapest-Belgrade financée par la Chine et l’achat de respirateurs et de vaccins chinois afin de lutter contre le Covid-19. Mais aussi la construction, d’ici à 2024, par des entreprises chinoises avec l’aide d’un crédit chinois, d’un campus budapestois de l’université Fudan, située à Shanghai.

“Fudan sera probablement peuplée par des étudiants africains et asiatiques ainsi que par des agents et des espions. Malgré les risques, Orbán tient à renforcer les relations sino-magyares. Dans son esprit, cela signifie business et énormes profits avantageant les cercles des dirigeants des deux pays”, dénonce HVG. Ironisant sur la sinophilie du pouvoir hongrois, HVG présente à sa une le Premier ministre, Orbán, en pleine danse du dragon du nouvel an chinois suivi par le ministre de l’Innovation et de la Technologie, László Palkovics, et celui des Affaires étrangères, Péter Szíjjártó, principaux intermédiaires magyars de Pékin.

Ouverture vers l’Est

En pactisant avec la Chine, la Hongrie avance sur un terrain moins périlleux qu’en courtisant Moscou, ce qu’elle s’appliquait à faire jusqu’à présent, estime HVG : “La nouvelle administration

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