Depuis le début de la crise en Ukraine, le monde vit une pénurie de blé. Surtout les pays d’Afrique et ceux du Proche Orient (Liban, la Géorgie, le Congo, la Libye, l’Égypte, l’Arménie, la Tunisie, l’Azerbaïdjan, le Yémen). En fait, le blé russo-ukrainien représente 7% de la consommation mondiale. Avec 3% de la surface mondiale côté ukrainien et 13% côté Russe. À cause de la crise qui a entraîné des sanctions contre la Russie, l'exportation du blé Russe est devenue très difficile voire impossible sur certains territoires. Et pas que la Russie, le blé ukrainien également. La France qui fait partie de l’un des pays producteurs de blé avec 20 millions de tonnes ne peut approvisionner tous les états précités. Des solutions ont été mises en place afin de maximiser la production de blé pour combler les insuffisances. L’augmentation du prix de l’hectare constitue l’une des solutions visant à stimuler la production. Et, c’est ce que nous allons voir.

Originaire d'Eurasie (Europe - Asie), le blé porte le nom scientifique de Triticum. C’est une plante herbacée annuelle aux tiges dressées décombrantes à la base et long de 30 à 160 cm. Le blé est connu pour son inflorescence qui est un épi linéaire ovale. Lorsqu’il atteint la maturité, il se détache. Son fruit est un caryopse au péricarpe (graine enveloppée). Et l’embryon possède une longueur égale à ⅕ à ⅓ du caryopse (fruit sec dont la graine est soudée au péricarpe). Pour faire plus simple, le blé est une plante dont le fruit sert à nourrir (...)

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