Le rappeur Nekfeu accusé de viols et violences par son ex-femme
Dans un communiqué publié sur X ce dimanche 3 novembre, Me Florence Fekom, l'avocate de la compagne de Nekfeu, indique que sa cliente accuse le rappeur de faits de violences sexuelles et de viols "perpétrés à plusieurs reprises". Elle a écrit un courrier au procureur de Paris et souhaite déposer plainte officiellement.
Le rappeur Nekfeu, de son vrai nom Ken Samaras, est accusé par sa femme de "violences conjugales et de viols", annonce dans un communiqué publié sur X ce dimanche 3 novembre Me Florence Fekom, avocate de l'épouse de l'artiste français de 34 ans.
"Ma cliente a dénoncé auprès des services de police des faits de violences psychologiques, sexuelles et physiques commis durant leur relation, soit près de quatre ans", écrit l'avocate, qui affirme que des "faits de viols" ont également été dénoncés.
"Des années vécues dans le silence et la peur"
"Après des années vécues dans le silence et la peur, elle ne dispose plus d'autre choix que de partager cette affaire publiquement, au vu du traitement judiciaire différencié dont elle pâtit depuis plusieurs mois", poursuit Me Florence Fekom.
Selon l'avocate, contactée par BFMTV.com, la jeune femme, mère de l'enfant du rappeur, a dénoncé en 2023 aux services de police "de manière précise" les faits dont elle accuse son mari, avec lequel elle a engagé une procédure de divorce. À l'issue de sa déposition, elle n'avait pas souhaité porter plainte.
Des faits dénoncés une première fois en 2023
Son avocate affirme qu'en juin dernier les policiers d'un commissariat parisien ont refusé de prendre sa plainte. La jeune femme a alors adressé un courrier au procureur de la République de Paris afin de pouvoir être entendue par un autre service et déposer officiellement plainte.
Selon son avocate, l'ex-femme de Nekfeu "vit un véritable enfer" est dans l'attente "depuis plusieurs mois" d'une convocation devant un commissariat pour être entendue sur les faits de violences conjugales signalés.
Le compte X de Me Florence Fekom, qui a publié le communiqué peu après 22 heures ce dimanche 3 novembre, a été suspendu par la plateforme quelques dizaines de minutes plus tard. Le texte, nommé "Affaire Nekfeu" est devenu viral sur les réseaux sociaux, relayé par des milliers de personnes.