Le rappeur MHD, mis en examen pour homicide, conteste son implication

Le rappeur français MHD, le 15 septembre 2017 à Washington.

Accusé d'avoir participé au meurtre d'un jeune homme en juillet 2018, le musicien assure qu'il n'était pas présent sur les lieux.

Le prince de l’afro-trap a passé la nuit dernière en prison. Jeudi soir, le rappeur parisien MHD a été placé en détention provisoire après avoir été mis en examen pour «homicide volontaire». L’artiste de 24 ans est mis en cause dans une enquête ouverte à la suite d'une rixe mortelle entre bandes rivales survenue l’été dernier dans l’est de la capitale. Une affaire dans laquelle le chanteur, de son vrai nom Mohamed Sylla, «conteste toute implication», a déclaré son avocate, Elise Arfi, dans un communiqué. «Sa présence sur les lieux n’étant pas avérée». L’ex-livreur de pizza à la renommée internationale, qui n’a «pas d’antécédent judiciaire», avait été placé en garde à vue mardi matin en même temps que trois autres suspects, eux aussi mis en examen pour «homicide volontaire».

Les faits remontent à la nuit du 5 au 6 juillet dernier, dans le Xe arrondissement de Paris. Un jeune homme de 23 ans est passé à tabac dans une bagarre opposant une bande du coin et une autre du XIXe, arrondissement dont MHD est originaire. Grièvement frappée à l’arme blanche dans ce règlement de compte ayant impliqué une quinzaine de personnes, la victime avait succombé à ses blessures. «Plusieurs jeunes du XIXe étaient descendus sur le Xe en mode "opération punitive"», a indiqué une source proche de l'enquête à l'AFP.

La voiture du rappeur, connu pour son tube Afro Trap Part. 3 (Champions League), aurait été aperçue sur les lieux du drame. Si ce véhicule lui appartient, il «a été utilisé par des individus, identifiés par les enquêteurs comme auteurs de cette agression mortelle», défend Elise Arfi. Dans son communiqué, l'avocate précise que son client s’est rapproché, par son intermédiaire, du juge d’instruction parisien chargé de l’enquête «dès qu’il en a eu connaissance». Ainsi, Mohamed Sylla souhaitait «indiquer qu’il se (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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