Le rappeur Ademo du groupe PNL jugé pour usage de stupéfiants, outrage et rébellion

Le rappeur Ademo, de PNL, dans le clip

De son vrai nom Tarik Andrieu, il comparaît ce mercredi au tribunal correctionnel de Paris, après une interpellation mouvementée à Paris, en septembre dernier.

Depuis ses débuts, le groupe de rap PNL aime à se tenir à distance des médias. Il ne pourra pourtant pas échapper à l’exposition médiatique ce mercredi, à la 28e chambre du tribunal correctionnel de Paris. L’un des deux rappeurs, Ademo, de son vrai nom Tarik Andrieu, est jugé pour "usage de stupéfiants", "outrage sur personne dépositaire de l'autorité publique" et "rébellion", à la suite d’une interpellation mouvementée, le 5 septembre dernier à Paris.

"Vous ne savez pas qui je suis"

Cet après-midi, une patrouille de police circule dans le 14e arrondissement de Paris, tandis que l’artiste est attablé avec des proches dans un café du quartier Alésia. Ademo aurait été aperçu en train de "préparer une cigarette de confection artisanale", avec "une forte odeur caractéristique de cannabis", selon le procès-verbal consulté à l’époque par nos confrères du Parisien.

Ils tentent un contrôle mais Tarik Andrieu jette sa cigarette au sol et se montre hostile envers les policiers. Ces derniers essaient de l’interpeller mais le rappeur aurait, selon les propos des fonctionnaires, été provocateur, faisant de grands gestes avec ses bras et les interpellant pour un combat.

"Vous ne savez pas qui je suis, vous avez de la chance d'être quatre, venez on va à l'abri, je fais des sports de combat et je vous prends un par un, comme des hommes", aurait-il lancé, sous les yeux d'une dizaine de badauds, smartphones en main.

"Une dinguerie"

En quelques instants, la vidéo de l’altercation inonde les réseaux sociaux, ainsi qu’une seconde, où le musicien est au sol, tente de se défendre avant d’être maîtrisé par les fonctionnaires. "Une dinguerie", commentent les témoins. Le rappeur est ensuite menotté, interpellé puis placé en garde à vue.

Selon des informations du Parisien, l’un des brigadiers de la Compagnie de sécurisation et d'intervention de Paris (CSI 75) aurait déposé plainte contre l’artiste. La consommation de stupéfiants est punie d’une amende de 200 euros. Pour l’outrage et la rébellion, il encourt une peine d’un an d’emprisonnement et 15.000 euros d’amende.

C’est la première fois que le public a connaissance d'ennuis judiciaires pour Ademo. Avec son frère et partenaire N.O.S, il est devenu en quelques années un phénomène de la scène musicale française. Ils mènent leur carrière de façon indépendante et communiquent très peu sur leur vie personnelle. Contacté par BFMTV.com, l’un de ses avocats Me Vincent Brengarth n’a pas souhaité faire de commentaire.

Article original publié sur BFMTV.com

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