Raphaël Glucksmann, Sandrine Rousseau... Des figures de la gauche au soutien de la candidature de Jérôme Guedj
La candidature de Jérôme Guedj ne finit pas de provoquer des réactions à gauche. Tandis que le député socialiste se refuse à briguer un nouveau mandat sous l'étiquette du Front Populaire, au motif de "divergences profondes" avec LFI, les cadres de la gauche soutiennent en majorité sa candidature dans la sixième circonscription de l'Essonne.
À commencer par le patron du Parti socialiste, Olivier Faure, qui affirme ce lundi 17 juin considérer Jérôme Guedj comme le candidat du Nouveau Front populaire, et ce en dépit de la candidature en dissidence d'Hella Kribi-Romdhane, du mouvement Générations, avec un suppléant LFI, Philippe Juraver.
"Le candidat du Front populaire dans cette circonscription, c'est Jérôme Guedj, et c'est le seul qui puisse avoir notre soutien", a lancé le premier secrétaire du PS sur Franceinfo.
Pour le chef de file socialiste, les candidats faisant face à Jérôme Guedj dans la 6e circonscription de l'Essonne "n'ont pas le soutien du Front populaire, ils se sont mis d'eux-mêmes en dissidence".
Jérôme Guedj évoque sa "tristesse" face à la situation
Olivier Faure n'a pas été le seul à soutenir la position de Jérôme Guedj dans l'Essonne ce lundi. Raphaël Glucksmann, tête de liste Parti socialiste-Place publique aux élections européennes du dimanche 9 juin, a affiché sur X son "plein soutien" au candidat socialiste, assurant être "à [ses] côtés, aujourd'hui et demain".
Le soutien affiché de Raphaël Glucksmann a été partagé par la députée écologiste sortante de la 9e circonscription de Paris, Sandrine Rousseau, qui a qualifié d'"indigne" le choix d'investir une candidature concurrente sous l'étiquette du Nouveau front populaire.
D'autres figures de la gauche se sont aussi exprimées depuis l'annonce de Jérôme Guedj effectuée le vendredi 14 juin dernier, à l'image de Nicolas Mayer-Rossignol, le maire de Rouen, ou encore de son homologue marseillais, Benoît Payan.
L'intéressé a également réagi de lui-même sur le réseau social X ce lundi 17 juin, mentionnant sa "tristesse" face à "une candidature dissidente (...) portée par ma suppléante (25 ans de militantisme ensemble)". La veille, Jérôme Guedj avait aussi assuré que s'il était "réélu député, [il] siégerait évidemment au sein du groupe socialiste, pour poursuivre et amplifier [ses] combats d’hier".