Raouts d’été : LREM brille par son absence

Christophe Castaner à la sortie d’un Conseil des ministres, le 9 août 2017.

Volonté de larguer «l’ancien monde» ou déficit de fonctionnement collectif et manque de doctrine ? Il n’y aura pas de rentrée officielle pour le parti présidentiel.

Ni université d’été ni grand rassemblement militant susceptible de préempter une rentrée politique qui, de l’avis de plusieurs ténors de la majorité, s’annonce pourtant «périlleuse». En cette fin août, le parti présidentiel brille par son absence. Délibérément. Début juillet, Christophe Castaner avait bien évoqué en aparté avec François Bayrou l’idée d’un grand raout avec l’allié Modem. Mais le délégué général de La République en marche n’a pas donné suite. Pas plus qu’il n’a mis la question à l’ordre du jour du bureau exécutif du mouvement avant la trêve estivale. Après les polémiques diversement appréciées par les militants sur les aides sociales, le report du plan pauvreté et l’affaire Benalla, l’urgence n’était clairement pas à l’organisation d’une grande messe nationale, toujours un peu risquée. Faute de réunion des marcheurs, c’est par voie de presse que le chef de la majorité, Edouard Philippe, devrait donner le ton de la rentrée d’ici quelques jours…

Délicatesse

Au QG de LREM, on justifie le choix : «Les universités d’été, c’est trop formaté, trop "ancien monde". On ne veut pas reproduire l’entre-soi des autres partis. La République en marche s’est construite en rupture avec les anciennes façons de faire de la politique. Il nous faut renouveler le genre.» Sans doute. Mais en fait de «renouvellement», le parti macronien s’illustre surtout par son peu d’appétence pour les grandes messes collectives. Au point de se retrouver en délicatesse avec ses propres règles internes. Selon ses statuts, son conseil national, sorte de parlement du parti qui réunit ses élus, ses référents et de simples adhérents tirés au sort, doit normalement se réunir «au moins deux fois par an». Or la dernière convocation de cette instance censée «déterminer les principales orientations politiques», et «veiller au bon (...) Lire la suite sur Liberation.fr

ET les autres ?
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«C’est quand même plus sympa de dépendre du vent, du soleil, de l’eau, que de Poutine ou des pétromonarchies du Golfe. Et puis c’est un enjeu d’emploi local.»
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