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Ramzan Kadyrov dit envoyer trois de ses adolescents faire la guerre en Ukraine

Chechnya leader Ramzan Kadyrov attends a ceremony formally annexing four regions of Ukraine Russian troops occupy - Lugansk, Donetsk, Kherson and Zaporizhzhia, at the Kremlin in Moscow on September 30, 2022. (Photo by Mikhail METZEL / SPUTNIK / AFP)
MIKHAIL METZEL / AFP Chechnya leader Ramzan Kadyrov attends a ceremony formally annexing four regions of Ukraine Russian troops occupy - Lugansk, Donetsk, Kherson and Zaporizhzhia, at the Kremlin in Moscow on September 30, 2022. (Photo by Mikhail METZEL / SPUTNIK / AFP)

MIKHAIL METZEL / AFP

Le dirigeant de la région russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a annoncé ce lundi 3 octobre envoyer trois de ses fils combattre en Ukraine.

UKRAINE - « Le temps est venu (pour eux) de s’illustrer dans une vraie bataille ». Dans un message sur Telegram, le dirigeant de la région russe de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a annoncé ce lundi 3 octobre envoyer trois de ses fils, des adolescents, combattre en Ukraine.

Akhmat, Eli et Adam, âgés respectivement de 16, 15 et 14 ans sont habitués « depuis longtemps » aux entraînements militaires. Leur père leur a enseigné les rudiments de la guerre et à utiliser « différentes armes » et Kadyrov les sent fin prêts à faire « leurs preuves au combat ».

« J’ai toujours pensé que la mission principale d’un père était d’enseigner à ses fils la piété et de leur apprendre à défendre leur famille, leur peuple et leur patrie. Qui veut la paix, prépare la guerre ! », a encore affirmé le dirigeant tchétchène qui a quatorze enfants, selon son site officiel. Une progéniture largement sous-estimée selon les médias russes.

Kadyrov conseille au Kremlin l’arme nucléaire

Familier des déclarations outrancières, Ramzan Kadyrov a aussi appelé ce samedi 1er octobre à utiliser « des armes nucléaires de faible puissance » en Ukraine, alors que l’armée russe éprouve des difficultés et a dû se retirer de la ville stratégique de Lyman. « À mon avis, des mesures plus drastiques doivent être prises, jusqu’à la déclaration de la loi martiale dans les zones frontalières et l’utilisation d’armes nucléaires de faible puissance », a-t-il déclaré sur Telegram.

Il s’en est aussi pris vigoureusement à l’état-major russe, jugeant que le colonel-général en charge des opérations autour de Lyman, Alexandre Lapine, était un « un incapable ». Selon lui, il n’aurait pas fourni « les communications » et les « munitions nécessaires » aux soldats engagés dans la défense de cette ville de l’est de l’Ukraine.

Cette réaction et cet appel à l’arme nucléaire tombent « sous le coup de l’émotion » a répondu le Kremlin. « Dans les moments difficiles, les émotions doivent néanmoins être exclues de toute évaluation (de la situation). Nous préférons faire des évaluations mesurées et objectives », a indiqué le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Il a toutefois loué « la contribution héroïque » de Kadyrov dans l’offensive armée en Ukraine, où des centaines voire des milliers de Tchétchènes ont été envoyés combattre.

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