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Ralph 2.0, Vice, Deux fils : ce qu’il faut aller voir ou pas au cinéma le 13 février

Ralph 2.0

Copyright : ©2018 Disney.
Copyright : ©2018 Disney.

De quoi ça parle ? Après un accident, le jeu de Vanellope est menacé de finir à la casse. La seule façon de le sauver ? Que Ralph et son intrépide amie aillent explorer l’univers d’internet pour trouver un volant de remplacement.

Ce qu’on aime : Le rythme effréné de cette suite très inventive. Le nouveau décor est un terrain de jeu formidable pour les héros de cette franchise confrontés aux algorithmes, aux pop-up, aux barres de recherches (ici devenues des bars de recherche), aux vidéos virales, aux haters et à toute la « magie » du web.

La surprise : Très drôle et pédagogique dans ses mises en garde faites au jeune public sur l’usage du web, le long-métrage est aussi très émouvant dans son dénouement. On ne l’avait pas vu venir !

Le petit plus : Comme dans le premier volet peuplé de figures cultes du jeu vidéo, on s’amuse à spotter tous les logos et clins d’oeil à ce qui constitue la toile. Les amateurs de jeux de courses apprécieront aussi l’univers de « La course infernale », jeu automobile en ligne auquel Vanellope devient rapidement accro.

La séquence : Le teaser en donnait un aperçu mais la longue séquence dans laquelle Vanellope découvre l’univers des princesses sur le site « Oh my Disney » est déjà culte. Un bijou de second degré tant les réalisateurs jouent avec les clichés sur les héroïnes maison.

A voir si vous aviez aimé le premier film : celui-ci est encore plus créatif !

De Rich Moore et Phil Johnston. USA, 1h53.

Vice

Copyright : mars films
Copyright : mars films

De quoi ça parle ? De Dick Cheney, vice-président de George W. Bush de 2001 à 2009. Ce biopic dissèque la stratégie de l’homme d’état qui changeait à jamais le visage de la politique américaine en entamant le virage vers une ligne ultra conservatrice.

Ce qu’on retient : La performance de Christian Bale, méconnaissable et lesté de 20 kilos pour incarner ce républicain tricheur et machiavélique sous son apparente bonhomie.

Ce qu’on déplore : Cette satire a parfois tendance à enfoncer des portes ouvertes, à agacer par son absence totale de subtilité.

Le plus : Amy Adams dans la peau de Lynne Cheney, épouse de l’ombre responsable et complice des méfaits d’un mari servant davantage leurs intérêts personnels que ceux du pays et de leurs concitoyens.

A voir si vous aviez aimé The big short, comédie satirique sur l’économie signée du même réalisateur.

D’Adam McKay. USA, 2h12.

Deux fils

Copyright : Nord Ouest / Victor Moati
Copyright : Nord Ouest / Victor Moati

De quoi ça parle ? D’un adolescent qui voit ses deux modèles s’enfoncer dans la déprime : son grand frère ne se remet pas de sa rupture avec la femme de sa vie et son père a abandonné la médecine pour devenir écrivain malgré son manque évident de talent en la matière.

A savoir : Deux fils est le premier long-métrage réalisé par Félix Moati, acteur de Cherchez la femme, Radio gaucho, A trois on y va et Le grand bain.

Ce qu’on aime : La singularité du ton, entre humour et mélancolie, et les interprétations de Benoit Poelvoorde et Vincent Lacoste (grand ami de Felix Moati), parfaits en tandem dépressif et amorphe.

Ce qu’on déplore : Malgré son charme, Deux fils ne laisse pas une empreinte indélébile, par manque d’émotion peut-être.

A voir si vous aimez Benoit Poelvoorde dans un registre plus dramatique.

De Félix Moati. France, 1h30.

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