Ralentisseurs illégaux : comment les signaler ?

C’est la hantise des automobilistes et des motards : les ralentisseurs illégaux, non conformes ou en mauvais état. Sur les 450 000 ralentisseurs déployés dans l’Hexagone, une étude récente (citée par TF1) mettait en avant que 75% d’entre eux étaient illégaux ! Un chiffre alarmant, alors que ces dispositifs, bien que censés assurer la sécurité des usagers, peuvent s’avérer dangereux. Ainsi, certains ‘coussins berlinois’, ces appliques en plastique rouge collées directement à la chaussée, peuvent, faute d’entretien, se décoller avec le temps ou perdre leur gomme adhérente : mortel pour les deux roues, surtout en temps de pluie ! De même, certains dos d’âne fissurés ou percés sont plus susceptibles de les déséquilibrer et de les faire chuter, la jurisprudence a déjà condamné certaines mairies ou départements à ce sujet…

Pas plus de 10 centimètres de haut

Nous vous parlons certes des cas les plus graves, mais la plupart du temps un ralentisseur non conforme ou en mauvais état provoque des dégâts sur les véhicules qui l’emprunte : pare-chocs arrachés, bas de caisse frottés, etc. Une plaie pour les automobilistes, qui se réunissent de plus en plus en associations pour faire front et demander réparation aux collectivités locales incriminées. Car en cas d’accident ou de dommage, c’est la mairie ou le département (en fonction du lieu d’implantation du ralentisseur) qui est responsable.

La loi est très claire à ce sujet : un ralentisseur (trapézoïdal) ou un dos d’âne (circulaire) ne doit pas excéder 10...Lire la suite sur Autoplus