Radars et excès de vitesse : comment fonctionnent les applis pour les contester ?

On dit souvent que l’erreur est humaine. Mais la machine, parfois aussi, peut se tromper. Y compris les radars. N’étant pas infaillibles, ils peuvent parfois signaler des excès de vitesse en réalité totalement inexistants. Des applications permettent aux automobilistes lésés de contester les amendes infligées et d'éviter ainsi une perte de points, rapporte TF1 Info. Bruno Elbaz parcourt plusieurs centaines de kilomètres par jour, alors, pour ne pas perdre de points, il utilise cette application.

Celle-ci fonctionne de la même manière que toutes les autres. L’automobiliste prend une photo de son PV (procès-verbal). Une intelligence artificielle analyse si un recours est possible ou non. Par la suite, des cabinets d’avocats peuvent contester l’infraction à la place de l'usager. Évidemment, cela a un coût, mais se lancer dans ces démarches juridiques peut parfois être long et fastidieux pour ceux qui n’y sont pas habitués ou qui ont peu de connaissances juridiques. Surtout qu’il faut être patient si l’on veut contester une amende.

En effet, toute contestation doit respecter un délai légal de 45 jours. Et le service reste coûteux : le montant de l’amende plus une commission, qui se situe entre 49 et 57 euros, selon la plateforme utilisée par l’automobiliste. Si le retrait de points est annulé, ce dernier peut tout de même voir l’amende être majorée dans le cadre d’une procédure de contestation. De même, ce type de procédure ne peut concerner que les excès de vitesse de 5 à 49 km/h (...)

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