Réunion au sommet pour Frères d'Italie, le parti de Giorgia Meloni

Selon les responsables de Frères d'Italie, l'objectif de la réunion était d'évaluer le travail accompli jusqu'à présent et de fixer l'ordre du jour pour les mois à venir.

De nombreux sujets ont été abordés au cours de la réunion qui a été introduite par la Première ministre italienne Giorgia Meloni, elle-même, qui est également la présidente du parti. Parmi eux, la loi de finances 2025 qui est considérée comme une mesure clé du programme politique du gouvernement.

La procédure d'approbation commencera bientôt, avec comme première étape la présentation du plan budgétaire structurel qui servira de cadre au budget 2025.

Il est trop tôt pour avoir une vision complète et détaillée de la mesure. Ce que nous savons, comme l'a confirmé Giorgia Meloni, c'est que l'accent sera mis sur les réductions d'impôts, tout en soutenant les entreprises et en améliorant les conditions de vie des familles et des travailleurs italiens.

Nous avons demandé à un membre de Frères d'Italie, le sénateur Lucio Malan ce qui avait été discuté lors de la réunion et quelles étaient les priorités pour l'avenir.

Lucio Malan, sénateur, membre de Frères d'Italie
Lucio Malan, sénateur, membre de Frères d'Italie - Euronews

D'après lui, "Giorgia Meloni a souligné les progrès accomplis jusqu'à présent, notant que l'Italie a l'un des taux d'inflation les plus bas parmi les pays du G7. En outre, le taux d'emploi atteint des sommets et augmente plus rapidement que la moyenne européenne."

"L'Italie est de plus en plus reconnue au niveau international. Nous continuerons sur cette voie avec un plan de mise en œuvre de politiques qui soutiennent les entreprises, les familles et les travailleurs." ajoute-t-il.

Une affaire embarrassante

Au cours de la réunion, Giorgia Meloni a également abordé ce qui fait la une des journaux italiens ces temps-ci, à savoir, l'affaire concernant le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano, qui selon une ex-maitresse, Maria Rosaria Boccia aurait mélangé adultère et vie professionnelle, en la nommant comme conseillère au ministère. Des affirmations démenties par le principal intéressé, qui avait même mis sa démission dans la balance. Elle a selon le ministre, été refusée par la Cheffe du gouvernement.

Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano
Le ministre de la Culture italien Gennaro Sangiuliano - AP

L’affaire peut paraître anodine, mais Giorgia Meloni a plusieurs fois averti que « les erreurs ne sont pas permises » dans son gouvernement.

Selon un récent sondage, la majorité des Italiens approuvent le leadership de Giorgia Meloni depuis son arrivée au pouvoir. Il lui reste un peu moins de 3 ans pour garder leur confiance.