Véhicules thermiques : comment le gouvernement entend faire décoller la pratique du rétrofit
Pour passer à la mobilité électrique, il ne faut pas forcément acheter une nouvelle voiture. Le rétrofit, un terme un brin abscons, désigne le fait de remplacer le moteur thermique de son véhicule par un système de propulsion électrique. Si cette technologie reste extrêmement marginale sur les routes françaises, le gouvernement veut croire à son potentiel pour décarboner un parc automobile vieillissant. Ce mardi 24 octobre, à l'occasion de la journée de la filière automobile, l’exécutif a ainsi annoncé la publication de trois arrêtés pour permettre «un déploiement plus massif du rétrofit».
En avril, le gouvernement avait déjà annoncé son intention de renforcer les subventions sur ce type de véhicules. Le chiffrage de ces aides reste à préciser, tout comme celui du nouveau bonus écologique. Pour l’instant, le montant des primes au rétrofit peut atteindre 6 000 euros pour une voiture particulière, et 10 000 euros pour un véhicule utilitaire léger. Les personnes qui habitent ou travaillent dans une zone à faibles émissions (ZFE) peuvent également recevoir une surprime allant de 1 000 à 3 000 euros. Il faut dire que l’installation des kits de conversion coûte entre 15 000 et 20 000 euros en moyenne. Un prix conséquent. Mais selon le gouvernement, il reste deux à trois moins élevé que celui d’un véhicule électrique neuf de même gamme. Et ces tarifs pourraient diminuer avec la popularisation du rétrofit.
L’État actionne un autre levier pour stimuler la filière : faire sauter les verrous (...)
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