Les républicains divisés pour soutenir Donald Trump

Le sondage réalisé par Morning Consult et rendu public mercredi a fait l'effet d'une bombe à fragmentation. Avec 70% d'électeurs républicains affirmant ne pas croire dans les résultats de l'élection présidentielle, des dizaines de candidats républicains en ont profité pour refuser, comme le président, de reconnaître leur défaite. C'est le cas d'un candidat à la Chambre des représentants en Pennsylvanie, d'un autre pour le Sénat dans le Michigan ou d'un prétendant au poste de gouverneur dans l'État de Washington.

Trump fait pression sur les républicains "modérés"

Cette fronde est cependant moins visible au sein du Congrès sortant. Le sénateur républicain de Floride, Marco Rubio, ancien rival de Donald Trump aux primaires de 2016, ainsi que les sénateurs John Cornyn du Texas, ou James Lankford de l'Oklahoma ont ainsi dénoncé le refus du Bureau ovale d'accorder à Joe Biden des briefings des agences de renseignement, comme le veut la tradition.

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Le président élu tente de son côté de faire pression sur d'autres élus "modérés" du Parti républicain. Il a ainsi contacté dès la semaine dernière la sénatrice du Maine, Susan Collins, réélue le 3 novembre. Si les démocrates n'arrivent pas à décrocher les deux sièges sénatoriaux encore en lice en Géorgie, avec un deuxième tour prévu le 5 janvier, "aucune réforme d'envergure de la future administration Biden ne pourra être votée sans el...


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