“Réinventer le tourisme”, une série à retrouver sur notre site
La coupe a fini par déborder… Avec la reprise du tourisme international, qui, en 2024 devrait retrouver son niveau d’avant la pandémie, et la surfréquentation de certains lieux, à l’image du Parthénon ou des Canaries, les résidents des endroits envahis craquent. Ils pestent contre Airbnb et les loyers qui flambent, les paquebots qui déversent des milliers de passagers, les paysages et villages instagrammables qui attirent des hordes de photographes amateurs. Tous réclament des solutions. Dans nombre de pays, les pouvoirs publics ont commencé à s’y atteler. Mais ils prennent garde à ne pas tuer la poule aux œufs d’or que représente ce secteur. Comment mieux gérer ce surtourisme ? Existe-t-il des alternatives ? Voici un voyage vers des destinations où l’on veut apprendre à vivre avec ces flots de visiteurs.
(1/6). Au bord de l’asphyxie touristique, l’Espagne doit changer de modèle
Trop c’est trop. En avril, les habitants des Canaries ont manifesté pour exiger des mesures contre le tourisme débridé. Cette année, 19 millions de visiteurs étrangers pourraient se rendre dans l’archipel espagnol, qui ne compte que 2 millions d’habitants. Mais comment trouver un équilibre dans un pays aussi dépendant du tourisme ? se demande El Mundo.
(2/6). La ville japonaise de Biei mise sur l’IA pour réguler les flux de visiteurs
Sur l’île septentrionale de Hokkaido, Biei est victime de ses paysages féeriques et de ses champs multicolores. Les touristes s’y bousculent, bien souvent sans se soucier des cultures. Si bien que les autorités ont, entre autres mesures, installé des caméras faisant appel à l’intelligence artificielle, censées être dissuasives. Un reportage du Nihon Keizai Shimbun.
(3/6). Lauterbrunnen, “le plus beau village de Suisse”, envisage une “taxe selfie”
Accrochés sur les pentes des Alpes suisses, les chalets de Lauterbrunnen semblent tout droit sortis de Heidi, écrit The Daily Telegraph. Une image idyllique qui lui vaut d’être arpenté certains jours par plus de 6 000 visiteurs. Habitants et autorités cherchent des mesures pour dissuader les visiteurs à la journée.