Régionales en Ie-de-France: Claude Bartolone se lance

Claude Bartolone, en avril à Paris.

Le président de l'Assemblée nationale a annoncé mercredi soir son souhait de porter les couleurs de la gauche aux régionales. Avec l'appui de l'Elysée.

«Je suis disponible pour être le candidat du rassemblement de la gauche». Mercredi soir, avant un meeting sur ses terres du Pré-Saint-Gervais (Seine-Saint-Denis), le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a annoncé sa volonté de porter les couleurs socialistes en Ile-de-France lors des élections régionales de décembre prochain. «Si je dois être une solution, je ne me déroberai pas», a insisté le quatrième personnage de l’Etat à son arrivée sur place, Martine Aubry à ses côtés, avant une réunion publique de soutien à la motion Cambadélis en vue du congrès PS de début juin. Autant dire que l’annonce de «Barto» fait passer l’ordre du jour au second plan. «C’est une chance pour la gauche, pour notre région, c’est une bonne nouvelle», s’est illico félicité le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, lui aussi élu du département. Ajoutant: «Il y a nécessité d’une forme de renouvellement qui va nous permettre de rassembler la gauche». Socialiste, mais aussi communiste et écologiste au second tour.

Depuis cet hiver, les socialistes étaient à la recherche d’un troisième homme, capable de mettre fin au duel qui s’annonçait délétère entre le président sortant, Jean-Paul Huchon, et sa première vice-présidente, Marie-Pierre de la Gontrie. Ces derniers jours, à l’approche de la clôture des candidatures (théoriquement jeudi), la rumeur Benoît Hamon avait enflé dans les cénacles socialistes. Une hypothèse à laquelle certains avaient toutefois du mal à croire. «Il aurait décidé ça il y a trois mois, il était élu dans un fauteuil et devenait le sauveur de l’Ile-de-France mais là c’est trop tard: il ne peut pas faire campagne efficacement à la dernière minute», expliquait lundi un ténor de la majorité.

«L’ADN de son combat politique»

Fin avril, le président de l’Assemblée nationale avait, lui, fait savoir (...)

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