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Réforme des retraites : les radicaux ne désarment pas

"Il faut savoir terminer une grève", avait tonné le 15 janvier le Premier ministre en paraphrasant la célèbre maxime du dirigeant communiste Maurice Thorez. Mais si samedi l'Unsa RATP a annoncé suspendre le conflit entamé le 5 décembre, les opposants se montrent de plus en plus virulents, exaspérés par le maintien d'une réforme qu'ils rejettent en bloc. Dans la matinée de vendredi, quelques dizaines de manifestants se sont introduits au siège parisien de la CFDT et "ont agressé verbalement et physiquement des salariés", a dénoncé son leader, Laurent ­Berger, lui-même victime de menaces ­depuis le compromis trouvé avec le gouvernement. Une plainte sera déposée lundi par la centrale. "Ces violences sont une honte pour notre démocratie", a ­dénoncé Emmanuel Macron.

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Lequel a été lui aussi visé, le même jour : une représentation à laquelle il assistait avec son épouse, Brigitte, au Théâtre des Bouffes du Nord a été perturbée par des opposants à la réforme. Un peu plus tard dans la nuit, un incendie a touché la brasserie La Rotonde, dans le quartier de Montparnasse, où le chef de l'État avait fêté sa première place au premier tour de l'élection présidentielle. Une vitre de la terrasse a été brisée et des traces d'hydrocarbures ont été relevées. Une enquête a été ouverte.

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