Réforme des retraites : Quatennens tente de prendre la parole à l’Assemblée et ça ne passe pas

French leftist deputy Adrien Quatennens speaks during a second day of debate on the government  pension reform plan at the National Assembly, French Parliament lower house, in Paris on February 7, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)
LUDOVIC MARIN / AFP French leftist deputy Adrien Quatennens speaks during a second day of debate on the government pension reform plan at the National Assembly, French Parliament lower house, in Paris on February 7, 2023. (Photo by Ludovic MARIN / AFP)

POLITIQUE - Une première prise de parole difficile. Ce mardi 7 février, en plein débat à l’Assemblée nationale sur la réforme des retraites, le député Adrien Quatennens a tenté de prendre la parole vers 22H30. L’insoumis ne s’était jamais exprimé dans l’Hémicycle depuis sa condamnation pour violences conjugales et cette initiative est loin d’avoir été bien accueillie par l’ensemble de son auditoire.

En effet, si certains députés ont applaudi, d’autres ont préféré quitter la salle ou, comme Pierre Cazeneuve (Renaissance), réagir avec véhémence. « Un député qui a été condamné pour avoir frappé son épouse et vous restez stoïques, pire vous l’applaudissez ! C’est scandaleux, c’est une honte », a-t-il dénoncé.

Finalement, une suspension de séance a eu lieu avant de reprendre quelques minutes plus tard. Adrien Quatennens a alors pu reprendre la parole pour dénoncer l’action d’Emmanuel Macron sur la pénibilité au travail et pour défendre les régimes spéciaux. Le député insoumis n’a toutefois pas réagi au tumulte provoqué par son intervention.

« Je souhaitais qu’il ne revienne pas et qu’il s’en remette aux suffrages. On n’a même pas entendu ce qu’il disait », a déploré Marine Tondelier, patronne du parti EELV, sur BFM TV après sa prise de parole.

Adrien Quatennens a été condamné le 13 décembre à quatre mois de prison avec sursis pour des faits de violences sur son épouse. Ce qui ne l’empêchait toutefois pas de réintégrer l’Assemblée. Il a toutefois été exclu du groupe LFI pendant quatre mois.

À voir également sur Le HuffPost :

Lire aussi