Réforme des retraites : l'exécutif et les oppositions s'accusent mutuellement de chantage au vote

© Xose Bouzas / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Ce lundi, deux motions de censures déposées par le groupe Liot et le Rassemblement national seront examinées et soumises au vote à l'Assemblée. À quelques heures de ce scrutin attendu, la majorité présidentielles et les oppositions s'accusent mutuellement de corruption. Dimanche dans Le Grand Jury RTL – Le Figaro – LCI, Jean-Luc Mélenchon a affirmé que Bruno Le Maire avait appelé « des élus pour leur dire ce qu'il fallait voter à l'Assemblée nationale, en échange d'un possible arrangement ». « Faire pression sur les élus pour les pousser à faire quelque chose contre leur gré est condamné par la loi », a-t-il rappelé par la suite sur Twitter.

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Une accusation qui fait écho à une enquête du Parisien, publiée le 13 mars dernier, qui révélait un appel du ministre de l’Economie à une députée Les Républicains plutôt opposée à la réforme des retraites. Ce dernier aurait promis de se montrer « attentif » à sa circonscription en échange d’un vote. Mathilde Panot, présidente du groupe parlementaire La France insoumise avait écrit au procureur général François Molins, l’appelant à se saisir la Commission des requêtes de la Cour de justice de la République pour vérifier ces informations.

Réagissant sur Twitter aux propos de Jean-Luc Mélenchon, Bruno Le Maire a démenti les faits. « Faux. La députée est revenue sur ses propos (l'élue appelée est revenue sur ses propos assurant qu'elle s'était « mal exprimée », ndlr)...


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