Après une première demande mardi soir, à la suite de la journée de mobilisation du mardi 7 mars, qui avait rassemblé 3,5 millions de personnes selon la CGT, 1,28 million selon le ministère de l’Intérieur, les huit syndicats ont écrit une lettre commune au président de la République, afin de le rencontrer.

Alors que les portes de l’Élysée restent toujours fermées, les syndicats ont estimé que « cette absence de réponse constitue un grave problème démocratique, il conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive ». Ainsi, « dans l’urgence du moment, et la gravité des conséquences, les organisations syndicales expriment, ensemble, la demande de vous rencontrer », a écrit l’intersyndicale.

Des nouvelles journées de mobilisation prévues

Alors que le projet de réforme des retraites est actuellement étudié au Sénat, où l’article 7, portant sur l’âge de départ à la retraite à 64 ans, a été voté mercredi soir, les syndicats ont indiqué, dans leur lettre que « toutes les études d’opinion montrent que la population, et tout particulièrement les actifs, sont très largement opposés à cette réforme ». Selon eux, « le mouvement du 7 mars est venu confirmer la détermination du monde du travail à obtenir le retrait du projet ».

Après les manifestations de mardi, l’intersyndicale a appelé une septième journée de mobilisation samedi 11 mars, mais également la semaine prochaine, le jour de la commission mixte parlementaire (CMP), où sénateurs et députés se réuniront ...

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