S'exprimant mardi matin devant plusieurs médias dont BFM TV, Jean-Luc Mélenchon a affirmé qu'Emmanuel Macron était « directement et personnellement responsable de cette situation », conduisant à une sixième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites. Confronté au « blocage » du pays, le président de la République a été invité par le chef de file de La France insoumise à trouver « une sortie vers le haut ». « Une dissolution » de l'Assemblée nationale « ou bien un référendum », a suggéré l'ancien candidat à la présidentielle.

« Il y a d'un côté sa volonté à lui et de l'autre celle du peuple français à qui doit revenir le dernier mot. Le Président aurait tort de compter sur le désarroi, le pourrissement ou la fatigue populaire, ça serait une erreur », a-t-il analysé en direct de la cité phocéenne.

Annoncée comme une journée noire pour l'Hexagone, cette grève du 7 mars représente, selon le député de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, « l'immense bras de fer entre tout un peuple et une personne, le président de la République ». « Nous sommes dans un événement de l'Histoire de notre pays avec une mobilisation sociale comme on en a pas vu depuis 30 ou 40 ans. La bataille commence aujourd'hui », a clamé Jean-Luc Mélenchon avant de s'élancer jusqu'à la Porte d'Aix. Son collaborateur Manuel Bompard a lui aussi appelé Emmanuel Macron à « trouver une issue politique ».

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