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Sur la réforme des retraites, Fabien Roussel veut obtenir un référendum

Fabien Roussel photographié durant une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale (illustration)
THOMAS SAMSON / AFP Fabien Roussel photographié durant une séance de questions au gouvernement à l’Assemblée nationale (illustration)

POLITIQUE - Et si on demandait aux Français de trancher sur la réforme des retraites ? Voilà la proposition faite par le communiste Fabien Roussel. Le secrétaire national du PCF lance ce lundi 5 décembre une campagne en ce sens, comme il l’annonce dans un entretien accordé au journal Ouest France, en marge d’un déplacement dans le Finistère.

La campagne, dont le slogan sera « De bons salaires, c’est une bonne retraite », sera accompagnée par une pétition en ligne (unebonneretraite.fr), pour « que tous les Français s’en mêlent ». « Des centaines de milliers de signatures doivent convaincre le gouvernement qu’il ne peut pas passer en force », insiste le candidat communiste à la dernière présidentielle, en déplacement à Morlaix.

Fabien Roussel indique aussi vouloir déposer en parallèle une motion référendaire sur les retraites, pour suspendre l’examen du projet de loi, avec pour but de soumettre le texte à un référendum.

« Mieux vaut ça plutôt qu’un blocage »

« On peut déclencher un référendum directement par l’Assemblée et le Sénat : Il suffit que 58 députés en signent la demande. S’ils sont tous présents dans l’hémicycle à l’ouverture de la séance, elle doit être soumise aux voix », explique-t-il.

« Accepter un référendum, ça veut dire six mois de réunions publiques, des passages dans les médias, une grande campagne de confrontation d’idées… Ça ferait du bien à la démocratie », assure le leader communiste, qui estime que « mieux vaut ça plutôt qu’un blocage du pays, avec manifs, grèves et compagnie ».

« Nous montrerons qu’il est possible d’améliorer la retraite des Français sans augmenter l’âge de départ, il y a juste besoin de faire travailler plus de monde », juge-t-il, rappelant qu’aujourd’hui, « un senior sur deux, dans la tranche 50-64 ans, est au chômage. Si 10 % d’entre eux accèdent au travail, c’est réglé ».

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