Réforme des retraites : Bruno Millienne qualifie les élus de la NUPES de « jean-foutre »

Le député MoDem Bruno Millienne photographié à l’Assemblée la 1er août 20218 (Illustration).
GERARD JULIEN / AFP Le député MoDem Bruno Millienne photographié à l’Assemblée la 1er août 20218 (Illustration).

POLITIQUE - « Individu méprisable ou incapable. » Voilà comment le dictionnaire Larousse définit le terme démodé « jean-foutre ». Et voilà comment Bruno Millienne, député MoDem des Yvelines, qualifie, en marge du débat sur la réforme des retraites, ses adversaires de la NUPES.

Lors d’une conférence de presse organisée ce mardi 7 février à l’Assemblée nationale, et alors que le texte d’Élisabeth Borne est toujours contesté dans la rue, l’élu centriste s’en est pris aux élus de gauche qui ont déposé près de 18 000 amendements à eux seuls, sur un total de 20 000.

« Est-ce qu’il y a 18 000 amendements [sur le] fond ? Non, il y a des répétitions d’amendements, comme on l’a connu hier sur l’article liminaire », a déploré Bruno Millienne, qui pointe des « défenses d’amendement » similaires ralentissant les échanges dans l’hémicycle.

« Ils ont beau dire qu’ils ne font pas de l’obstruction, mais la vraie question c’est : est-ce que vous voulez vraiment parler du fond de la réforme, et de ce recul de deux ans de l’âge de la retraite ? En l’état actuel des choses, je ne crois pas. Ces gens-là sont des jean-foutre ! », a poursuivi le député MoDem.

Un tacle appuyé qui intervient alors que l’ambiance est déjà électrique, voire lourde, au Palais Bourbon. Lors d’une conférence de presse donnée à la mi-journée, la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a dénoncé les « pressions inqualifiables » pesant sur les députés, dans le contexte inflammable de l’examen d’une réforme qui cristallise les tensions.

Pas sûr que ce genre de sorties soit de nature à faire baisser la température.

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