Réforme des retraites : Après le 49.3, la grève se durcit dans les raffineries
social - Pour l’heure, 6 % des stations-service manquent d’un ou plusieurs produits sur l’ensemble du territoire
L’usage du 49.3 va-t-il mettre la France à court de carburant ? L’annonce samedi par la CGT de la mise à l’arrêt de la plus grande raffinerie de France, le site TotalEnergies de Gonfreville-L’Orcher (Seine-Maritime), marque un durcissement dans le conflit contre la réforme des retraites.
Cela faisait plusieurs semaines que les syndicats du raffinage proposaient aux grévistes l’arrêt pur et simple de leur outil de travail. Mais si les sept raffineries de France ont procédé depuis janvier, à de nombreuses reprises, à la suspension des expéditions des carburants qui y sont produits, depuis le début du conflit leurs salariés ne voulaient pas franchir ce cap, l’arrêt de ces immenses installations industrielles, et leur redémarrage, étant très lourd. Jusqu’à vendredi, au lendemain du passage en force du gouvernement au Parlement.
« Je ne crois pas à une dégradation rapide »
« Les unités s’arrêtent depuis hier soir », a déclaré samedi à l’AFP le secrétaire général CGT de la raffinerie, Alexis Antonioli. Cette mise à l’arrêt prendra plusieurs jours et ne devrait pas provoquer de pénuries de carburant immédiates dans les stations-service. La France compte 200 dépôts pétroliers et les pétroliers ont anticipé pour éviter la pénurie géante d’octobre dernier, causée par un conflit sur les salaires chez TotalEnergies et Esso.
A ce sta(...) Lire la suite sur 20minutes
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