Référendums en Ukraine : Macron dénonce « le cynisme » de la Russie
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Le chef de l’État Emmanuel Macron a annoncé qu’un projet de loi sur l’asile et donc l’immigration arriverait en début d’année prochaine (photo prise le 12 septembre à l’Élysée).
UKRAINE - A l’unisson de la communauté internationale. Avant de s’exprimer à la tribune des Nations unies à New York, Emmanuel Macron a dénoncé ce mardi 20 septembre l’annonce faite quelques heures plus tôt par les autorités russes d’organiser des référendums dans les territoires envahis en Ukraine. « Si ce n’était aussi tragique, ce serait risible », a tancé le chef de l’État dénonçant avec des mots forts « la guerre d’annexion » en cours depuis le mois de février.
« C’est une provocation supplémentaire, la signature du cynisme », a poursuivi le président de la République, confirmant que les résultats « ne seront pas reconnus » par la communauté internationale. Comme lui, le chancelier allemand Olaf Scholz a jugé que « ces référendums fictifs ne sont pas acceptables » tandis que l’Otan a dénoncé une « nouvelle escalade » russe.
La contre-offensive ukrainienne des dernières semaines a conduit Moscou à accélérer le processus préparé depuis plusieurs mois. Comme elle l’a fait en Crimée après l’annexion de 2014, la Russie veut en effet interroger -du 23 au 27 septembre- la population des zones envahies sur leur volonté d’intégration à la Russie.
Vladimir Poutine veut ainsi donner l’illusion d’un choix des populations à se déterminer elles-mêmes. Emmanuel Macron et le reste des alliés de l’Ukraine y voient surtout « une imitation des formes démocratiques ».
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