Un référendum sur l’immigration ? Borne dit non à Ciotti

Sur l’immigration, Borne dit non à cette proposition des Républicains
Sur l’immigration, Borne dit non à cette proposition des Républicains

POLITIQUE - Ça, c’est non. Élisabeth Borne a tendu la main aux Républicains sur l’immigration en appelant à un « compromis » ce jeudi 27 avril, tout en écartant l’hypothèse du référendum demandé à droite.

Interrogée sur l’opportunité d’une convention citoyenne, la Première ministre a assuré sur France 2 qu’« aujourd’hui on veut surtout avoir des discussions avec les oppositions, et notamment des groupes Les Républicains à l’Assemblée et au Sénat, pour trouver un compromis ».

Un compromis « ce n’est pas tout ce que chacun aurait voulu faire s’il avait eu la main tout seul, mais trouver un texte qui puisse rassembler une majorité », a toutefois averti la Première ministre, qui avait annoncé mercredi un report à l’automne de ce projet de loi, faute de troupes nécessaires pour le voter au Parlement.

« Cela n’est pas dans le champ du référendum »

Elle avait alors mis en cause Les Républicains qui « doivent encore dégager une ligne commune » entre Sénat et Assemblée. Piqués, les principaux intéressés ont aussitôt répliqué en annonçant une future proposition de loi sur le sujet concoctée par Les Républicains des deux chambres.

Éric Ciotti, le chef du parti, plaide, lui, pour un « recours au référendum », comme « la seule solution » après les atermoiements de l’exécutif. Ce n’est pas le sujet réplique la Première ministre. « Cela n’est pas dans le champ du référendum au titre de la Constitution », a-t-elle balayé sur France 2, comme vous pouvez le voir ci-dessous (à partir de 28’) avant d’ajouter : « il faut qu’on avance, qu’on ne soit pas dans la posture mais dans des réponses efficaces » avec un texte « équilibré et unique ».

Quant à l’emploi éventuel du 49.3 pour faire passer le texte sans vote, « je n’exclus rien », a assuré la cheffe du gouvernement. Mais « mon objectif sur ce texte, comme sur les 24 qui ont déjà été adoptés depuis le début de la législature, c’est de trouver des majorités », a-t-elle martelé.

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