Référendum au Royaume-Uni : le Commonwealth à la rescousse

Drapeaux des nations du Commonwealth, à Londres, en 2013.

Chroniques d'avant le vote du 23 juin sur la sortie de l'Union européenne.

Le 23 juin, les Britanniques voteront pour décider du maintien du Royaume-Uni dans l’Union européenne. Pendant un mois, Libération chronique le compte à rebours.

Alors voilà. Le 23 juin, environ 46 millions d’électeurs britanniques prendront une décision cruciale. Ils placeront, au crayon à papier, une petite croix dans la case «rester» ou «quitter» sur le bulletin de vote du référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni au sein de l’Union européenne.

Sauf que Quinn, Canadien de 34 ans qui dispose d’un passeport irlandais et réside au Royaume-Uni a bien l’intention de voter et en aura l’autorisation. Comme d’ailleurs Ade Onenuga, 39 ans, agent de sécurité nigérian. En fait, tous les ressortissants britanniques des pays du Commonwealth, soit tout de même 53 pays, résidant au Royaume-Uni, pourront se prononcer sur l’avenir de l’UE.

Un million d'électeurs

A ces Sud-Africains, Tanzaniens, Malaisiens, Indiens, Néo-Zélandais, habitants de Papouasie-Nouvelle-Guinée ou du Vanuatu, soit environ un million d’électeurs potentiels, s’ajouteront les quelque 400 000 Irlandais qui résident au Royaume-Uni. Et à ceux qui s’interrogeraient sur l’opportunité de demander à un Zambien son avis sur la situation des Britanniques au sein de l’Union européenne, on répliquera que l’Australie a bien failli gagner cette année le concours de l’Eurovision…

À lire aussi :La précédente chronique : «#HugABrit, des câlins européens pour convaincre les Britanniques»

Bien entendu, certains membres de l’UE, et ils sont une flopée au Royaume-Uni (environ trois millions), ont protesté. Quelque 40 000 d’entre eux ont même signé une pétition pour s’inquiéter du résultat potentiellement biaisé du vote des électeurs du Commonwealth. Les Maltais et Chypriotes seront les seuls membres de l’Union européenne à pouvoir voter, parce qu’ils sont également membres de cette organisation britannique.

Les jeunes pour l’UE

Rien ne dit (...)

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