Réduire l'éclairage public en cœur de nuit : et si le couvre-feu était le bon moment ?

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En temps de couvre-feu, réduire l'éclairage public une partie de la nuit semble une évidence pour faire des économies d'énergie, protéger la biodiversité et alléger les finances publiques. Zoom sur une initiative bonne pour la planète.

Dix-huit heures, tout le monde rentre à la maison. Avec les jours qui s'allongent à l'approche du printemps et la disparition de la vie nocturne, c'est a priori le meilleur moment pour réduire l'éclairage public afin d'allier économies d'énergie, allègement des factures municipales et respect de la biodiversité nocturne.L'idée suit son cours depuis une dizaine d'années et, sur les 35 000 communes de France, 12 000 ont déjà choisi de réduire l'éclairage public en cœur de nuit, cette période qui va de 1 à 5 heures du matin et durant laquelle l'allumage des lampadaires peut sembler un luxe inutile.Pour de nombreuses communes, le Covid aura été l'occasion de sauter le pas : Ham (Somme), Saint-Méloir-des-Bois (Côtes-d’Armor), Orsay (Essonne), Saint-Palais-sur-Mer (Charente-Maritime) ont toutes réduit leur éclairage au cours de l'année 2020. Pour certaines, le confinement ou le couvre-feu ont été un véritable déclic. D'autres étaient déjà engagées dans une démarche de réduction de l'éclairage depuis plusieurs années." Une mesure de bon sens "C'est le cas de La Rochelle. Depuis 2019, la municipalité pratiquait déjà une réduction de l'éclairage public hors du centre-ville en " cœur de nuit ". Lors du second confinement, à l'automne, l'idée a...

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