Le récit de "Mauthausen" du rescapé grec Iakovos Kambanellis primé par le JDD et France Inter

La découverte de Mauthausen, paru en Grèce en 1963 et traduit pour la première fois en français, est un événement. Le dramaturge grec Iakovos Kambanellis (1922-2011) raconte sa détention dans le camp de concentration autrichien de 1943 à 1945. Mauthausen vient de recevoir le quatrième prix du livre étranger décerné par le Journal du Dimanche et France Inter. L’auteur revient, dans ce récit qui parait chez Albin Michel traduit par Solange Festal-Livanis, sur la survie dans le camp et les mois qui suivirent la libération par les Américains. Comment tente-t-on de sauver sa part d’humanité en plein coeur de l’enfer?

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Mauthausen est un grand récit sur l’amitié, sur l’amour et ce qui survit des sentiments

L’auteur mélange différents styles, rythmes, tons, pour rendre compte de l’expérience concentrationnaire. Mauthausen parle de solidarité et de résistance. Un grand récit sur l’amitié, sur l’amour et ce qui survit des sentiments.

Son témoignage trouve sa place aux côtés de Si c’est un homme de ­Primo Levi, L’Espèce humaine de Robert ­Antelme, ­L’Écriture ou la vie de Jorge Semprun. La traductrice Solange Festal-­Livanis cite l’écrivain ­Georges ­Perec : "Les faits ne parlent pas d’eux-mêmes ; c’est une erreur de le croire." L’auteur ­dramatique grec fait appel à la fiction, à la chanson, à la fable pour restituer son expérience ­concentrationnaire. Les ­références bibliques et mythiques sont ­nombreuses. Le texte...


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