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Réchauffement climatique : «La vulnérabilité de l'Asie risque d'être un futur facteur d'instabilité»

Après le passage du typhon Haiyan aux Philippines, en novembre 2013, vue aérienne de la côte dans la province de Samar.

A l'occasion de la publication d'un rapport réalisé avec la Banque asiatique de développement, Kira Vinke, chercheuse à l'Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique (PIK), tire la sonnette d'alarme.

D’après un rapport intitulé «A Region at Risk: The Human Dimensions of Climate Change in Asia and the Pacific» («Une région en péril: les dimensions humaines du changement climatique en Asie et dans le Pacifique»), publié le 14 juillet, le changement climatique tel qu'il s’opère en ce moment pourrait avoir des effets désastreux et sans précédent dans la région Asie-Pacifique. Ceci se traduirait en partie par une augmentation de six degrés de la température sur l’ensemble du continent d’ici la fin du siècle. Dans certains pays comme le Tadjikistan, l’Afghanistan, le Pakistan, et le nord-ouest de la Chine, les températures pourraient même croître de huit degrés. Toujours d’après l’étude, ces hausses successives devraient causer des changements importants allant jusqu’à mettre en danger la stabilité nationale et internationale des Etats. En effet, les pays d’Asie et du Pacifique, qui abritent les deux tiers de la population mondiale, seront sujets à des typhons plus violents, des précipitations plus fréquentes et plus abondantes, ainsi qu’à une élévation du niveau de la mer. Autant de facteurs qui auront des effets négatifs sur la croissance, la sécurité alimentaire, la biodiversité et les migrations écologiques, s’inquiètent les auteurs de l’étude.

Pour amoindrir l’impact du changement climatique, la Banque asiatique de développement et le PIK (Institut de recherche de Potsdam sur les effets du changement climatique), qui ont collaboré pour la réalisation de ce rapport, soulignent l’importance de la mise en place des engagements pris lors des accords de Paris. Kira Vinke, chercheuse au PIK, revient pour Libération sur cette étude.

Pourquoi ce rapport est-il si important ?

Car il donne une vision globale de ce que va (...)

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