Réchauffement climatique : comment le ski s’adapte au manque de neige

Peu de neige cet hiver, la moitié des pistes fermées à Noël et un enneigement parfois localement médiocre pour les vacances de février. L’industrie du ski est une activité touristique affectée de plein fouet par le réchauffement climatique. Comment les skieurs répondent-ils à cette situation ? S’élèvent-ils vers les domaines alpins de haute altitude ou s’envolent-ils pour le soleil des Canaries ? Comment s’adapter à un avenir encore et toujours moins blanc ?

« Skiez 365 jours par an ». Ce slogan publicitaire des années 1980 de Tignes, une station alpine bâtie ex nihilo, témoigne d’une époque révolue : le développement des sports d’hiver et la croyance en une neige éternelle. Les glaciers fondent et le manteau neigeux rétrécit. Les remontées mécaniques pour le ski estival ne tournent plus en France que quelques semaines par an. Les domaines s’ouvrent aussi plus tardivement pour le ski d’hiver.

À lire aussi Les stations de sports d’hiver en manque de skieurs pour la saison

L’an dernier, la célèbre station savoyarde du massif de la Vanoise avait fermé ses remontées le 1er juillet après 10 jours seulement d’exploitation et décalé l’ouverture de son domaine, pourtant de haute altitude, après La Toussaint. Cette commune compte désormais 30 000 lits – l’échelle qui a remplacé le décompte du nombre d’habitants des stations – et près de 500 enneigeurs – la dénomination qui s’est substituée à celle, moins gracieuse, de canon à neige.

Comparaisons difficiles

Au cours des ...


Lire la suite sur LeJDD